Après avoir essayé le champagne de fleurs de sureau (voir mon billet : « Apprentissage Nature et mes aventures avec du sureau »), j’ai décidé de poursuivre mes aventures en ramassant les baies en automne pour tenter de faire du sirop et du vin. ...
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"123 sologne" - 5 new articles

  1. Mon sirop de sureau
  2. Cueillir des mures
  3. Un bonheur de cerises.
  4. Apprentissage Nature et mes aventures avec du sureau.
  5. Enfin un programme télé intéressant
  6. More Recent Articles

Mon sirop de sureau


Après avoir essayé le champagne de fleurs de sureau (voir mon billet : « Apprentissage Nature et mes aventures avec du sureau »), j’ai décidé de poursuivre mes aventures en ramassant les baies en automne pour tenter de faire du sirop et du vin. J’avais été tellement impressionnée par mes découvertes sur le sureau, qu’il me fallait absolument approfondir mes recherches et tester quelques recettes supplémentaires...
Alors que je n’ai pas écrit depuis bien longtemps, j’ai au moins pu faire mes tests et il est plus que temps que je vous fasse part des résultats.

Mais avant de vous parler de mes expériences culinaires, je voudrais vous en dire un peu plus sur la plante elle-même, et ses propriétés. Croyez-moi, ça vaut le détour…
Les fleurs et les fruits contiennent tout un tas d’antioxydants comme les anthocyanes, des pigments naturels trouvés dans les fleurs qui sont une arme non négligeable contre le vieillissement cellulaire en améliorant l’élasticité et la densité de la peau. (Sympa ! Je vois déjà la pub : Nouveau sérum de jeunesse : Sirop de fleur de sureau – Pas besoin de se l’étaler sur le visage, ajoutez juste un peu d’eau et dégustez… Encore mieux : Comment rester jeune tout en buvant un bon petit verre - de champagne de fleurs de sureau bien sur ! Je savais bien que j’avais raison de faire ce champagne !). Ils contiennent aussi des flavonoïdes dont j’ai déjà parlé. Juste pour faire un petit rappel ; les flavonoïdes sont des antioxydants qui passent leurs temps à combattre les radicaux libres ; vous savez ; ces molécules instables qui attaquent notre organisme et sont souvent la cause de nombreuses maladies comme les maladies cardiovasculaires et les cancers. Finalement, les fleurs contiennent du mucilage végétal (j’aime le vocabulaire…) qui a des propriétés apaisantes et adoucissantes et du tanin qui est aussi reconnu comme un antioxydant. Les fruits contiennent, en plus, énormément de minéraux et de vitamines telle la vitamine C.

Bref, je crois que l’on peut facilement classer le sureau dans les supers aliments !

Mais ce n’est pas fini, car des scientifiques on fait des tests qui ont prouvé que le sureau est aussi un super combattant contre ces maladies qui nous embêtent tous (ou presque) tous les hivers : Rhumes, bronchites et grippes. Oui même la grippe ! Voyons donc ce que j’ai découvert sur le sujet :
En 1986, un organisme gouvernemental allemand a approuvé l'usage médicinal des fleurs de sureau pour le traitement du rhume.
Publiés en 1995, les résultats d'un essai clinique, avec placebos, mené en Israël au cours d'une épidémie de grippe  ont démontré qu'un extrait de baies de sureau était nettement supérieur au placebo pour le soulagement des symptômes de la grippe. Au bout de deux jours, 93,3 % des sujets traités au sureau voyaient déjà un soulagement significatif de leurs symptômes, tandis qu'il a fallu attendre six jours pour que 91,7 % des personnes du groupe placebo montrent une amélioration similaire…
En 1999, l'organisation mondiale de la santé a reconnu les usages traditionnels des fleurs de sureau comme diaphorétique (facilitant la transpiration) et expectorant (qui facilite l’élimination de mucus dans la trachée et les bronches).
Le rob ; concentré du jus des baies de sureau, a été aussi reconnu pour ses propriétés diaphorétiques et il est donc idéal pour soigner grippes, bronchites et toute autres toux rebelles.
Vous ne pouvez quand même pas dire après tout ça que cette information ne vaut pas son poids en or…

Alors maintenant que l’automne est là, il est temps d’aller faire de la cueillette…

Cela fait en fait 3 ans que j’ai commencé à faire du sirop de baies de sureau. Ma raison de base était totalement gustative. Je n’aime pas l’eau pure, donc je mets toujours du sirop dans mon eau et quand j’ai trouvé des recettes pour faire du sirop de sureau, il me fallait essayer… Mais, comme je l’ai constaté plus tard, vous pouvez aussi utiliser ce sirop comme un médicament pour combattre le rhume ou la toux, comme c’est indiqué plus haut. J’ai donné quelques cuillères de mon sirop à mon mari plusieurs fois, depuis que j’ai appris que le sureau était bon contre le rhume. Et ça marche, car ses maux de gorge ont toujours disparu en moins de 48 heures ! De mon coté, j’ai toujours consommé mon sirop comme je l’ai dit en le diluant avec de l’eau et le résultat est aussi flagrant car ça fait 3 ans que je n’ai pas eu de rhume. Et pourtant, je n’ai pas manqué d’opportunités d’en attraper un (ou plusieurs) chaque hiver quand mes collègues de travail toussaient des journées entières…

Le sirop que je fais contient aussi un autre ingrédient qui est reconnu comme un anti-inflammatoire et je suppose que la combinaison des cet autre ingrédient avec les baies de sureau est une combinaison qui ne pardonne pas en ce qui concerne le rhume en tout cas.
Enfin, voila la recette que j’emploie :

Ramassez les fruits un jour qu’il fait sec, lavez-les et laissez les égoutter. Egrainez les baies et mettez-les dans une casserole. Ajoutez juste assez d’eau pour couvrir les fruits. Faites chauffer et mijoter à petit feu pendant une demi-heure ou jusqu'à ce que les baies s’écrasent facilement. Ecrasez les avec un écrase purée par exemple. Videz la casserole dans une passoire recouverte d’un linge fin. Laissez le jus s’égoutter.
Pour chaque demi-litre de jus, ajoutez un demi-kilo de sucre en poudre et 10 clous de girofles (l’anti-inflammatoire).
Faites bouillir pendant 20 minutes.
Laissez refroidir et mettez en bouteille dans des bouteilles stérilisée. Répartissez les clous de girofles également dans chaque bouteille.
Le sirop peut être utilisé tout de suite et il peut se garder durant 2 ans au plus.

Voila, Maintenant, je vais vous laisser aller faire votre cueillette.



Tous les produits que j’essaie ou dont je parle ne sont jamais sans risques. En cas de doute, consulter votre médecin ou votre pharmacien, surtout si vous êtes enceinte ou que vous allaitez.
   

Cueillir des mures


Voici un texte que j’aurais du poster l’année dernière et que j’ai lamentablement abandonné tout comme ce blog ! Malgré cet abandon je continue mes recherches autour des plantes comestibles et de leurs fonctions médicinales á tel point que je compte en faire, je l’espère, mon métier dans les 2 prochaines années. Pour cela, il y aura un retour en Sologne et la grande transformation de la vieille ferme familiale abandonnée plus ou moins depuis la retraite de mes parents. Entre les recherches sur quoi cultiver et les études de la bureaucratie Française, je suis plutôt bien occupée, sans compter que je continue à tester les produits que je fabrique pour être bien sur qu’ils puissent être rajoutés à ma future exploitation. Je pense que ce grand projet est une très bonne excuse pour mon manque de temps laissé à l’écriture. Enfin je l’espère. Et puis viendra un jour où je m’y remettrai pour de vrai ! Je le jure !

Aout 2009 :

Après un mois de Juillet pas fantastique ; en fait carrément moche, pluvieux et pas très chaud ; au mois d’Aout nous avons bénéficié d’un temps un peu plus clément et avec mon mari ; nous avons pu reprendre nos balades dans la jolie campagne Anglaise et profiter une fois de plus de ce que Mère Nature peut nous offrir. Le temps a quand même été bon pour la nature car tout est en avance et ainsi nous avons déjà ramassé des mûres. Avec ma première récolte de 2 kilos de fruits, j’ai décidé de faire de la confiture. Première chose, regarder sur me bouquins de cuisine, il y a tellement de recettes différentes ! Pour rajouter á ma confusion, je décidé de trouver d’autres recettes sur l’internet… J’en trouve plein, mais la plupart me disent de cuire les fruits, de les écraser et de passer cette purée dans un linge pour éliminer les graines. Franchement, je n’ai pas envie de me casser la tête avec tout ca. Je mange bien les mûres fraiches avec les graines alors pourquoi les éliminer á la cuisson ? Je continue mes recherches sur les mûres pour voir leurs qualités nutritives et la je trouve la réponse á mon dilemme… Avec graines ou sans les graines ? Et bien saviez vous que les graines de mûres contiennent des Omega 3 ?! Je n’en reviens encore pas !! Incroyable ! Vous imaginez bien que mon dilemme a totalement fondu comme neige au soleil en faisant cette découverte. Et c’est avec grand plaisir que je fais ma confiture en gardant les graines de mes superbes fruits. Apres avoir empoté ma jolie confiture au teint violacé; j’en ai fait 8 pots au total, je m’en retourne vars l’ordinateur pour retrouver le détail des qualités du fruit de ma récolte.

Et bien je ne suis pas mecontente de mes découvertes. Voila encore un aliment qui vaut son poids d’or ! Bien sur les mûres sont bourrées de vitamines C, mais elles sont aussi bourrées d’antioxydants, des vitamines K et du manganèse. Le manganèse est un oligo-élément nécessaire à notre survie. Il est utilisé par notre cerveau et notre système respiratoire. Il aide la production de vitamines B1 et E et il aide l’assimilation des gras et des sucres contenu dans notre nourriture. Bref tout ca pour dire que l’on peut dévorer des mures sans compter. Ce que je compte bien faire encore et encore, vu qu’il reste plein de mures à cueillir… Après les confitures, je crois que je vais me faire un crumble aux mures et aux pommes, vu que les pommes commencent elles aussi à être de saison.

En relisant ce texte je me dis que finalement depuis l’année dernière la seule chose qui a changé, c’est qu’on a eu un joli mois de Juillet et un moi d’Aout plutôt minable ! Et le crumble, en fait les crumbles étaient très bons. Je compte bien en refaire très bientôt.

Je ne dis pas á bientôt car ce serait surement mentir, mais je dis á un de ces jours comme on dit chez nous…

   

Un bonheur de cerises.

Alors que le mois de Juin est le mois idéal pour ramasser des fleurs de sureau et faire du champagne avec, c’est aussi un mois ou la cueillette des fruits commence à prendre de l’ampleur, spécialement en ce qui concerne les fruits rouges. Ainsi, alors que ma petite production de champagne battait son plein, il me fallait aussi m’occuper de mon cerisier qui cette année a produit un stock extraordinaire de grosses cerises de ce rouge si foncé qu’il est presque noir ! C’est bien simple j’ai dévoré des cerises pendant un mois, matin, midi et soir ! Est-ce que j’aime les cerises ? Non, je les adore ! C’est bien simple vous me donnez le choix entre un bol de cerises et le meilleur chocolat noir que vous pouvez trouver et je me jette sur les cerise. Et pourtant, j’adore le chocolat, mais j’aime encore plus les cerises…

Je ne les ai pas toutes mangées fraiches car j’en avais beaucoup trop (même pour une gloutonne comme moi…), mais je peux dire que j’en ai dévoré plusieurs kilos ! Et avec ma curiosité habituelle, je me suis quand même demandée ce que ce régime de cerises pouvait bien me faire. Certains, comme ma mère, penseraient que trop de cerises peuvent donner la diarrhée. La franchement je peux dire que je n’ai pas eu ce problème, mais de mi Juin á mi Juillet j’ai bien dormis, je n’ai pratiquement pas eu de maux de tête et j’étais plutôt relax. Seraient-ce les cerises qui ont produit tout ça ? Je dois quand même dire que en ce moment je suis généralement stressée, je dors mal et j’ai des maux de tête du au stress ou á mes sinus qui se bloquent au moins une ou 2 fois par semaine ! Je suis ainsi le parfait cobaye pour certaines de mes recherches sur la médecine naturelle…

Enfin, me voila une fois de plus sur Google en train de faire des recherches, et une fois de plus je n’ai pas été déçue. Cet adorable fruit a des propriétés qui sont très intéressantes, je dirais même, incroyables, ce qui explique bien des choses en ce qui me concerne:

Ainsi, les cerises sont riches en vitamines A, C et E, en potassium, fer et cuivre. Fraiches, elles détiennent le record de Beta-carotène. Si ca ne vous dit pas grand-chose pour le moment, attendez la suite… Elles présentent une forte teneur en antioxydants, réduisant ainsi les risques cardiovasculaires et luttant contre les maladies liées au vieillissement. Elles aident à luter contre le cholestérol, le diabète et elles peuvent même aider à perdre du poids !! Bref elles sont bonnes pour luter contre un gros paquet de maladies, jusqu'à combattre des cancers, et… Elles peuvent aider à régulariser le sommeil ! Voila au moins une réponse à mes questions. De même, pour ceux qui vont partir en voyage assez loin cet été, vous pouvez boire du jus de cerise pour vous remettre plus vite du décalage horaire. Autre avantage : La, je dois avouer que maman avait raison (pour une fois…) ; elles aident le transite intestinal et elles ont un pouvoir laxatif. Peut être que la raison pour laquelle je n’ai pas eu de problèmes, c’est par ce que je ne buvais jamais rien quand je mangeais mes cerises car il est déconseillé de manger des cerises tout en buvant de l’eau par exemple.

Je suppose qu’aillant mieux dormi pendant ce mois de super régime cerises, mon niveau de stresse a automatiquement baissé ce qui a aussi réduit mes maux de tête. Cela prouve bien que tout est lié. Je n’ai rien trouvé concernant la sinusite, mais franchement, je n’ai pratiquement pas souffert pendant ce mois de bâfrerie, alors peut être que les cerises ont aussi aidé dans ce département...

Vivement l’année prochaine que je puisse me gorger de cerises une fois de plus. En attendant, j’ai un paquet de conserve à manger… Cerises en bocaux, cerises au congèle, coulis de cerises…. Je ne suis pas sure que les cerises cuites aient toujours autant d’avantages que les cerises crues ; et même Google ne m’a pas donné de réponses á ce sujet ; mais cela ne va surement pas m’empêcher de me régaler !

Alors á bientôt, et si comme moi vous avez encore des cerises á manger, ne vous privez pas !


Tous les produits que j’essaie ou dont je parle ne sont jamais sans risques. En cas de doute, consultez toujours votre médecin ou votre pharmacien.


   

Apprentissage Nature et mes aventures avec du sureau.

Je sais, je devrais avoir honte. Après un hiver très silencieux, j’avais promis un printemps plein de bonnes lectures… Et puis l’été est arrivé, et déjà reparti : c’est en tout cas le cas en Grande Bretagne pour la 3eme année consécutive ! Grrrr ! Bref tout ça pour dire que mes belles promesses se sont noyées dans les trombes d’eau Britanniques et je n’ai presque rien écrit ! Et pourtant, je n’arrête pas de faire des découvertes. Je suis de plus en plus avide de connaissance : Réapprendre ce que nos ancêtres savaient sur les bienfaits de Mère Nature et sur tout ce qu’elle a á nous offrir. C’est une faim insatiable ! Une véritable drogue !

Mais bien sur á coté de cette chasse incessante, il y a aussi la réalité de tous les jours, le job qui me casse la tête, les problèmes financiers apportés par la récession, la maison, le jardin… Et le temps passe et boom, nous voila au mois d’Aout ! Mais comme je l’ai dit, j’ai continué à faire des recherches, á tester des produits pour le plaisir de mon estomac ainsi que pour le bien être de tout mon corps.

J’ai en fait plein de choses á dire, mais simplement jamais assez de temps !

Enfin aujourd’hui, alors que dehors nous avons encore une autre belle journée grise et pluvieuse, je me mets enfin à taper furieusement sur mon clavier pour parler du sureau, plante sauvage, que j’ai découverte lors de mes ballades á pieds au cœur de la nature. En fait je n’ai pas attendu que James Wong, dont j’avais parlé dans ma dernière missive, apparaisse, pour enfiler mes chaussures de marche et aller visiter la campagne environnante. Ca fait déjà un bon bout de temps que j’apprécie les chemins de campagnes Britanniques pour me changer d’air et profiter de ce que Mère Nature peut nous offrir. Mais jusqu'à récemment, je me contentais plutôt de ramasser ce que tout le monde connait bien, comme des mures.

Bref le sureau… J’ai bien sure utilisé mon grand ami Google et j’ai fait mes recherches habituelles. Du sureau ; on peut utiliser les fleurs qui sont cueillies en Juin et les fruits qui seront cueillis en automne. On peut même utiliser l’écorce de l’arbre pour faire des décoctions qui aident à combattre les inflammations rénales ainsi que les œdèmes. Je ne vous dis pas tous les avantages de cette plante car ils sont nombreux, mais j’ai surtout retenu que les infusions faites á partir des fleurs et le vin fait avec les fruits sont bons pour nous aider á maigrir car ils ont des propriétés laxatives et ils contrôlent la rétention d’eau, problème souvent bien réel pour les personnes qui ont des kilos á perdre. Attention à ne pas abuser ! Ils sont aussi bons pour se protéger contre le rhume et même la grippe ; ca pourrait être utile cet hiver ! Et il y encore tout un tas de choses que cette plante peut nous aider à combattre. Je peux dire qu’il ne m’en fallait pas plus pour être convaincues de partir à la cueillette. Surtout quand j’ai découvert qu’on pouvait faire un champagne de fleurs de sureau… Après un petit tour sur Google pour trouver des recettes, j’ai en fait mélangé plusieurs recettes pour concocter la mienne, et puis je suis partie ramasser mes fleurs.

Voici ma recette que j’ai bricolée un peu après ma première production de Champagne…

350 gr de fleurs de sureau (enlevez bien la tige principale un peu dures)

8 l d’eau

1.75 kg de sucre

1 citron

20 g d’acide citrique (on trouve ça en pharmacie)

5 gr de levain à vin ou à bière

Faites bouillir 4 litres d’eau avec le sucre dans un grand plat, type grande marmite ou fait-tout. Arrêtez de faire bouillir dés que vous obtenez un bon bouillonnement et que tout le sucre est bien fondu.

Ajouter les fleurs que vous avez préalablement lavées et écrasez-les un peu dans le fond de votre fait-tout avec une louche ou une cuillère en bois.

Rajoutez les 4 litres d’eau froide qui vous reste, le jus du citron et son zest ainsi que l’acide citrique. Mélangez bien et laissez macérer á couvert pendant 24h.

24h plus tard, passez votre bouillon de fleurs au tamis pour éliminer les fleurs et rajoutez votre levain (c’est bien d’avoir au moins 2 fait-tout pour cet exercice). Mélangez, couvrez et laissez macérer soit avec un torchon qui couvre le fait-tout, ou mettez le liquide dans un seau á bière avec un couvercle spécial qui laisse le gaz s’échapper. Logiquement le levain va aider la production d’alcool qui produit le gaz. Laissez reposer le tout pendant une semaine. Un dépôt se sera déposé au fond du plat/seau, alors quand on arrive au point de mettre en bouteille ne remuez pas trop le liquide.

La je dois faire une pose pour vous raconter mon aventure qui est très importante pour ce qui concerne la mise en bouteille de ce champagne pas comme les autres, ou peut être en fait finalement bien plus proche du vrai champagne que je ne le pensais. Dés le début de cette aventure champagnisée, je me suis demandé pourquoi on a appelé ce breuvage, champagne. En ce qui me concernait, je trouvais que sa réalisation se rapprochait en fait de la bière et franchement avec un taux d’alcool autour de 6-7º on est quand même loin du champagne tel qu’on le connait. Et bien je pense maintenant que le nom vient peut être du fait que ce champagne doit être mis en bouteille dans des bouteilles de champagne pour éviter quelques problèmes… Nous avons mis notre jus dans des bouteilles de vin, des bouteilles de bière et des bouteilles de cidre bouché. Les bouteilles de vin ont été bouchées avec des bouchons en plastique qui ont sautés á épisodes réguliers… D’ailleurs ils sautent encore après presque 2 mois d’embouteillage ! Enfin c’est plus drôle que ce qui est arrivé aux bouteilles de bière qui étaient bien fermées avec les capsules habituelles… Un soir alors que j’étais au téléphone avec une amie et que la maison était silencieuse, j’ai entendu un grand crash !... Ho panique ! Que ce passe-t-il ?! Après réflexion, sachant que la maison est toujours autour de moi en un seul morceau, je me dirige ver le placard sous l’escalier d’où je crois que le bruit est venu et… Catastrophe ! Une de mes bouteilles de champagne de sureau a explosé! Bouteille en miette ; miettes éparpillées partout au milieu des autres bouteilles, champagne partout parterre… Je dis bonsoir à ma copine et je sors ma serpillière… Le lendemain alors que tout était propre et sec, rebelote ! Une autre bouteille vole en éclat ! Cette fois si, mon mari armé d’un scaphandre (en fait avec juste un masque de ski pour protéger ses yeux…) décide de vider les bouteilles de bières dans des bouteilles de vin pour éviter plus de dégâts et plus de pertes du jus miraculeux ! Nous avons donc sauvé notre champagne tout en devant régulièrement reboucher les bouteilles de vin qui s’ouvrent toutes seules. (Elles sont debout avec un torchon dessus pour empêcher toutes impuretés de tomber dans les bouteilles…). Et les bouteilles de cidre me direz-vous ? Elles n’ont pas bougé. Donc utilisez des bouteilles du type champagne, mousseux, cidre bouché, des bouteilles en fait plus solides que des bouteilles de vin ou de bière. Pour finir avec notre aventure, le fait que les bouteilles de vin s’ouvrent régulièrement pour se débarrasser de leur trop plein de gaz n’a pas altéré le gout du champagne. Mais l’année prochaine nous utiliserons des bouteilles á champagne pour notre champagne aux fleurs de sureau. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend, n’est ce pas ?...

Un dernier point… J’en entends qui me disent : Et alors, c’est bon ce champagne ? Personnellement, je trouve ça fantastique et très rafraichissant. Et tous ceux qui y ont goutés ont aussi été épaté par ce gout fleuri pas comme les autres. Alors si vous voulez allier santé et plaisir, je crois que vous pouvez déjà réservez vos week-end de Juin 2010 pour la cueillette des fleurs de sureau.

Sur ce je vous abandonne pour cette fois.

A bientôt.


Tous les produits que j’essaie ou dont je parle ne sont jamais sans risques. En cas de doute, consultez toujours votre médecin ou votre pharmacien. Et buvez tout alcool avec modération !


   

Enfin un programme télé intéressant

J’ai failli tomber en état de choc dernièrement quand j’ai découvert ce que la BBC nous proposait comme nouveau programme ces dernières semaines : « How to grow your own drugs » un programme, qui comme son nom l’indique, parle de faire pousser des « drogues » á la maison. Non ! Nous ne parlons pas de drogues interdites par la loi, comme celles utilisées par les drogués, mais de médecine á base de plantes utilisée par nos ancêtres durant des milliers d’années. James Wong jeune Anglo-Malais de 27 ans, est simplement une bouffée d’air frais au milieu de notre société trop absorbée par la technologie moderne. Un ethnobotaniste (personne qui étudie le rapport entre les plantes et les humains) qui donne déjà des lectures á l’université, James est simplement époustouflant de connaissances sur les plantes et leurs pouvoirs guérissant.

Franchement, ça me donne envie de partir me balader dans la nature, juste pour pouvoir découvrir encore plus de plantes pour soigner mes maux !

Malheureusement le programme est déjà fini ! J’espère seulement qu’on reverra James à la télé de nouveau d’ici peu de temps !

Pour vous donner une petite idée de ce qu’il fait aller vous balader sur le site de la BBC en tapant dans Google : « BBC grow your own drugs » et vous aller trouver des recettes vraiment pas comme les autres pour soigner les boutons de fièvre, l’exéma, l’acné, la constipation…

Bonne lecture et á bientôt

   

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