Il est parfois utile de mettre les choses en perspectives. . . Nos vies sont envahissantes. Elles nous obsèdent. Nous sommes centrés sur nous-mêmes, avec un sens de ce que nous devons ou devrions accomplir, réussir, envisager, entreprendre. ...
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Le blog de François Maurin"Le blog de François Maurin" - 5 new articles

  1. Rien n’a d’importance (et c’est une excellente nouvelle)
  2. Le sens de la vie ?
  3. Lorsque vous faites le choix de rompre la communication. Le ghosting.
  4. Ma formation "Convaincre et Captiver" est en ligne !...
  5. Une formule magique à l'anxiété ?
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Rien n’a d’importance (et c’est une excellente nouvelle)

Il est parfois utile de mettre les choses en perspectives... 

Nos vies sont envahissantes. Elles nous obsèdent. Nous sommes centrés sur nous-mêmes, avec un sens de ce que nous devons ou devrions accomplir, réussir, envisager, entreprendre. 

Pourtant, autour de nous, l'univers nous envoie autant qu'il est possible de signes et de signaux que tout cela est futile. 

Si la Terre était une bille d’un centimètre, le Soleil serait à cent dix-huit mètres. Entre les deux : rien. Du vide. Nous vivons dans ce vide, sur une poussière minuscule, que nous appelons pompeusement « notre monde ».

Aller en voiture jusqu’au Soleil, à 100 km/h et sans pause, prendrait environ cent soixante-dix ans. Pour Pluton, six mille cinq cents. À l’échelle du système solaire, nos frontières, nos urgences et nos ambitions n’existent pas. Elles se dissolvent dans le néant interplanétaire.

Et ce n'est que le système solaire ! La Voie lactée contient quatre cents milliards d’étoiles. Ce n’est qu’une galaxie parmi deux mille milliards d’autres. La lumière met cent mille ans à la traverser. Nous habitons un petit bras périphérique, quelque part sur le bord. Autant dire : nulle part.

L’univers observable s’étend sur quatre-vingt-treize milliards d’années-lumière. Sa lumière la plus lointaine voyage depuis avant la naissance de la Terre. Notre espèce, apparue il y a trois cent mille ans, n’occupe que 0,002 % de l’histoire cosmique.

Sur le calendrier de l’univers, l’humanité arrive le 31 décembre à 23 h 52. Tout ce que nous appelons « civilisation » se déroule dans les dix dernières secondes.

Alors oui, rien n’a d’importance.

Nos drames, nos gloires, nos conquêtes, nos querelles : tout cela s’efface avant même d’avoir existé.

Pourtant, c’est peut-être la plus belle nouvelle de toutes.

Car si rien n’a d’importance, tout devient possible.

Il n’y a plus rien à sauver, rien à prouver, rien à défendre.

À l'échelle de l'univers, nous sommes cet insecte qui danse dans la lumière l'espace d'un instant, magique et éphémère. Libre.

Et dans cet instant, dans cette fugacité, il nous reste à vivre — avec grâce, humour, et la conscience d’être, l’espace d’un souffle, une poussière capable de penser l'univers, dans une courte danse, dans un unique rayon lumière.

   
   

Le sens de la vie ?

En regardant, un matin, une vache dans son champ, m’est venue cette idée simple :

Le vivant n’a pas d’autre but que d’être vivant.

Une vache ne se fixe pas d’objectifs. Elle ne cherche pas à “réussir sa vie”.

Elle vit, c’est tout.

Elle prend soin de sa survie, de sa descendance, avec une attention constante — mais pour le reste, elle se contente d’exister.

Elle est simplement dans le flow du vivant, sans se soucier de savoir si sa vie aura ou non une destinée, un impact, ou un chemin à accomplir.

Il me semble donc évident que, puisque nous sommes des êtres humains, ayant évolué d’un état de pure animalité vers un état de conscience, nous restons malgré tout prisonniers de cette vérité absolue :

nos vies n’ont pas, a priori, plus de sens que celle d’une vache, d’un canard, d’un singe, ou de n’importe quel autre être issu du règne du vivant.

Bien sûr, ce qui change tout, c’est notre conscience.

Nous sommes capables de nous envisager nous-mêmes, de réfléchir à notre existence.

Et c’est cette conscience qui nous pousse à vouloir une destinée, une histoire, un impact.

C’est la conscience de notre finitude qui nous pousse à vouloir être souvenus.

C’est la peur de mourir qui fait naître en nous le rêve d’immortalité — celle que nous cherchons à inscrire dans les récits des autres.

Mais rien de tout cela n’est vrai.

Rien de tout cela n’est effectif.

Alors, si nos vies n’ont pas de sens prédéfini, faut-il pour autant s’asseoir au milieu d’un champ et regarder les trains passer ?

Je ne crois pas.

Il y a chez l’être humain une manière unique d’honorer le fait d’être vivant :

en reconnaissant le vivant, en s’y reliant, par notre capacité à créer.

C’est par sa créativité que l’homme, ajoutant au beau de la nature, honore le vivant qui le traverse.

Non pas pour lui donner un sens — mais pour lui donner une présenceune assiseun lien qui lui est propre, celui d’un être conscient, incarné, singulier : humain.


Écrit "à la Dostoïevski" - texte dicté par mes soins puis corrigé et mis en forme par l'IA. 

   
   

Lorsque vous faites le choix de rompre la communication. Le ghosting.

Lorsqu’une personne coupe tout contact sans un mot, elle ne met pas seulement fin à une relation : elle met en œuvre un symptôme de notre époque. Le ghosting est devenu une stratégie d’évitement parfaitement adaptée à nos sociétés pressées, connectées, mais de plus en plus fragiles émotionnellement.

Derrière ce geste, il y a souvent la peur du conflit.

Nos sociétés valorisent la paix intérieure, la douceur, le bien-être. Mais le revers de cette médaille, c’est l’évitement. Au lieu d’assumer la tension naturelle d’un désaccord, on choisit la fuite. Ce que l’un évite, l’autre le porte.

Le ghosting dit aussi quelque chose de plus intime : un manque de compétence émotionnelle.

Nommer ce qu’on ressent, dire “je ne veux plus”, affronter la déception ou la culpabilité — tout cela demande des mots, du courage, un minimum de maturité. Beaucoup n’en ont pas les outils. Alors, ils coupent. Brutalement.

Ce geste ne supprime pas la responsabilité, il ne fait que la suspendre et laisse un goût d'inachevé.

Disparaître sans explication, c’est refuser de relier l’intérieur à l’extérieur.

C’est vouloir mettre fin à une relation sans avoir à le dire. Mais cette disjonction entre l’intention et la parole casse le fil de confiance qui relie les êtres et empêche tout retour. Quelque chose dans ce suspendu semble prendre des allures de définitif, parce que ne pas clore immédiatement, c'est ne plus pouvoir clore. Ainsi, toute possibilité de retour à une relation disparaît.

Pour se justifier, on invente des récits : “Je ne voulais pas blesser.” “Ce n’était pas sérieux.” “Je n’ai rien à ajouter.”

Ces phrases ne disent pas la vérité, elles la réparent. Elles protègent l’image de soi, pas la relation.

Il y a aussi, plus profondément, une intolérance croissante à l’inconfort.

Dans un monde obsédé par la fluidité et la rapidité, tout ce qui dérange devient insupportable. Alors on choisit la solution la plus simple : disparaître. Pas de frictions, pas d’effort, pas de traces.

Et ce réflexe ne s’arrête plus aux relations personnelles.

Aujourd’hui, on ghost aussi dans le travail : candidats qui ne répondent plus, recruteurs qui ne rappellent pas, clients qui se volatilisent. La dématérialisation des échanges a rendu cela presque normal. Comme si le lien humain n’était plus qu’une option.

Le ghosting, au fond, n’est pas tant un signe de méchanceté qu’un aveu de faiblesse.

Il révèle une incapacité temporaire à soutenir une relation adulte — faite de réciprocité, de responsabilité et de parole claire.

Il ne dit pas “je te rejette”, mais plutôt “je ne sais pas comment te quitter”.


   
   

Ma formation "Convaincre et Captiver" est en ligne !...

Elle est en ligne...

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Cette formation rassemble l’essentiel de ce que j’enseigne en présentiel :
– Transformer le trac en présence,
– Structurer un message clair,
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Pour celles et ceux qui veulent aller à leur rythme, en autonomie.

   
   

Une formule magique à l'anxiété ?

Être anxieux, c’est une forme de peur bien particulière.

L’anxiété, c’est la peur du futur, la peur de ce qui pourrait arriver. En réalité, c’est notre cerveau qui s’emballe dans sa mission première : nous protéger.

À trop vouloir nous protéger, il se met à superviser et à prédire en permanence ce qui pourrait advenir. Il nous bombarde alors de centaines de pensées anticipatrices sur tout ce qui pourrait mal tourner. Et l’anxiété naît précisément quand la négativité de ces scénarios finit par encombrer notre présent.

Il n’existe pas vraiment de remède à l’anxiété, parce qu’il n’existe pas de remède au fait de penser. Notre cerveau est une machine à produire des pensées : c’est ce qu’il fait du matin au soir, et même pendant notre sommeil.

Quand il fait son travail, il est donc vain de vouloir l’arrêter — tout ce que nous pouvons faire, c’est l’écouter et l’observer.

Mais parfois, ses prédictions prennent tellement de place qu’elles nous affectent profondément : c’est ce qu’on appelle l’état anxieux.

Nous avons alors peur en permanence de ce qui pourrait arriver. Nous arrivons trois heures en avance à un rendez-vous. Nous imaginons que notre train n’arrivera jamais à l’heure, qu’il va dérailler, que notre avion sera détourné.

La plupart du temps, tout cela est faux. Nous redoutons des événements qui ne se produiront jamais. Et pourtant, cette peur invisible empoisonne notre quotidien.

Alors, que faire ?

Il existe une sorte de formule magique, toute simple :

« Je ne sais pas. »

Dire je ne sais pas, c’est rappeler à notre cerveau qu’il est impossible de tout prévoir.

C’est reconnaître une vérité fondamentale : la vie est faite d’incertitude. Nous ne savons pas ce qui va se produire — et nous ne le saurons jamais.

Notre existence est tissée d’imprévu, et c’est avec ce tissu-là qu’il nous faut apprendre à composer.

Voici la seconde moitié de la formule :

« Je ne sais pas… mais ce que je sais, c’est que je saurai gérer quoi qu’il arrive. »

Cette phrase ajoute la confiance à l’incertitude. Elle s’appuie sur notre propre track record, comme on le dit en anglais — l’expérience accumulée au fil du temps, qui prouve que jusqu’ici, nous avons toujours su faire face.

Alors, si vous êtes anxieux, essayez cette formule.

Répétez-la doucement, sincèrement :

« Je ne sais pas, mais je saurai gérer quoi qu’il arrive. »

Parce qu’après tout, c’est vrai : jusqu’à présent, vous avez toujours faire. Non ?


Écrit "à la Dostoïevski" ! - texte dicté par mes soins puis corrigé et mis en forme par l'IA. 

   
   

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